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Interpréter les résultats

L’interprétation des résultats de SEFI® est basée sur les résultats de six études cliniques :

 

  • Chez 114 patients adultes ambulatoires et hospitalisés dénutris ou à risque de dénutrition, il existait une corrélation statistique entre les résultats de l’échelle visuelle analogique et l’enquête alimentaire sur 3 jours.(8) De plus, dans cette étude, 81% des patients dont le score était <7 étaient effectivement dénutris, selon l’index de risque nutritionnel (NRI).(18) Ces résultats ont été confirmés par une étude indépendante menée chez 1762 patients d’oncologie médicale.(4)

 
Chez l’adulte, SEFI® permet d’identifier un risque de dénutrition si le score est <7.

 

  • L’étude Nutrition Day, menée chez 16 290(1) patients et réactualisée en 2016 chez 103 920 patients, a permis d’établir qu’une consommation ≤  50% des portions servies lors des repas de midi et du soir était associée à une augmentation du risque de décès à 30 jours d’un facteur de 2 à 8.

  • Dans une cohorte de 153 patients nouvellement diagnostiqués d’une fibrose pulmonaire idiopathique, une prise alimentaire insuffisante définie par un SEFI® <7 au diagnostic était associée à une surmortalité et plus d'hospitalisation à un an.(10) En analyse multivariée, l’augmentation d’un point de SEFI® était associée à une diminution de 19 % du risque d'hospitalisation et de 28 % du risque de décès.(10)
    Chez 192 patients dénutris suivis par une unité transversale de nutrition, le SEFI® <7 est associé à une augmentation du risque de réadmission hospitalière à 30 jours.(11) En analyse multivariée, l’augmentation d’un point de SEFI® était associée à une diminution de 11 % du risque de réadmission à l'hôpital a 30 jours.(11)

    Chez les patients hospitalisés dénutris ou porteurs de fibrose pulmonaire idiopathique, SEFI® >7 est associé à un mauvais pronostic.

 


Chez l’adulte, SEFI® permet d’identifier un risque de dénutrition si la portion consommée est ≤1/2 de l’assiette.

 

  • Deux études suggèrent que SEFI® est faisable et utile pour détecter la dénutrition chez les résidents d'EHPAD.

    Chez 93 patients résidant en EHPAD, la sensibilité, la spécificité, et les valeurs prédictives positive et négative pour le diagnostic de dénutrition, définie par un Mini Nutritional Assessment (MNA)
    ® <17, de la consommation de ≤1/2 de l’assiette (évaluée par un soignant) étaient respectivement de 75%, 87%, 67% et 91% (AUC=0,81).(7)

    Chez 70 résidents d'EHPAD, la stabilité du SEFI® dans le mois suivant l'évaluation suggère un rythme de surveillance de la prise alimentaire mensuel. Le SEFI® <7 prédit correctement (AUC=0,71) le diagnostic de dénutrition selon les critères du GLIM,(12) avec des sensibilité, spécificité, valeurs prédictives positive et négative de 56%, 65%, 58%, et 63%, respectivement.(8)

    En EHPAD, SEFI® permet d’identifier la dénutrition si la portion consommée est <7 ou ≤1/2 de l’assiette.

 


En EHPAD, SEFI® permet d’identifier la dénutrition si la portion consommée est ≤1/2 de l’assiette.

 

  • Chez 505 patients suivis en médecine générale, la sensibilité, la spécificité, les valeurs prédictives positive et négative pour le diagnostic de dénutrition, définie par une perte de poids à 6 mois ≥10% et/ou à 1 mois ≥5% et/ou IMC ≤18,5 (ou <21 après 70 ans), d’un SEFI® <7, étaient respectivement de 34%, 85%, 13%, et 96%.(5)

 


En médecine générale, SEFI® est fiable pour éliminer le diagnostic de dénutrition en cas de score de l’échelle visuelle analogique ≥7.

1. Hiesmayr M, et al. Decreased food intake is a risk factor for mortality in hospitalised patients: The Nutrition Day survey 2006. Clin Nutr 2009;28:484-491.

3. Thibault R, et al. Use of 10-point analogue scales to estimate dietary intake: A prospective study in patients nutritionally at-risk. Clin Nutr 2009;28:134-140.

4. Guerdoux-Ninot et al. Assessing dietary intake in accordance with guidelines: Useful correlations with an ingesta- Verbal/Visual Analogue Scale in medical oncology patients. Clin Nutr 2018, Jun 30. pii: S0261-5614(18)31193-2. doi: 10.1016/j.clnu.2018.06.974.

5. Bouëtté G, et al. A visual analogue scale for food intake as a screening test for malnutrition in the primary care setting: Prospective non-interventional study. Clin Nutr 2021;40:174-180.

7. Mesbah S, et al. The evaluation of consumed food portions as a screening test for malnutrition in the older people living in a nursing home: A cross-sectional pilot study. Nutrition Clin Metab 2023;37:62–67.

8. Billeret A, et al. Assessment of food intake assisted by photography in older people living in a nursing home: maintenance over time and performance for diagnosis of malnutrition. Nutrients 2023;15(3):646.

10. Jouneau S, et al. Malnutrition and decreased food intake at diagnosis are associated with hospitalization and mortality of idiopathic pulmonary fibrosis patients. Clin Nutr 2022;41:1335-1342.

11. Rageul E et al. Une prise alimentaire insuffisante à l’hôpital est associée à un risque plus élevé de réadmission hospitalière chez des patients pris en charge par l’Unité Transversale de Nutrition (UTN) d’un centre hospitalier universitaire (CHU). Communication orale. Journées Francophones de Nutrition 2022.

12. Cederholm T, et al. GLIM criteria for the diagnosis of malnutrition: a consensus report from the global clinical nutrition community. Clin Nutr 2019;38:1-9

13. Delarue J, et al. Diagnosing undernutrition children and adults: new French criteria. Why, for what and for whom? A joint statement of the French National Authority for Health and French Federation of Nutrition. Br J Nutr 2022;127:739-751.

18. Buzby GP, et al. A randomised clinical trial of total parenteral nutrition in malnourished surgical patients: the rationale and impact of previous clinical trials and pilot study on protocol design. Am J Clin Nutr 1988;47 (Suppl. 2):357-365.

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